“J’ai le droit d’exister”

Je ne veux plus me nier, nier mes sentiments, mes besoins, mes attentes.

Je veux être respecté-e, écouté-e, entendu-e.

J’ai le droit de respirer, de me dire.

J’ai le droit de dénoncer, de penser, de crier.

J’ai le droit d’exister.

 

Je veux vivre debout, être en paix avec moi-même.

Je veux grandir, changer, m’aimer.

Je veux rêver, rire, m’épanouir.

J’ai besoin d’air, j’ai besoin de m’écouter.

J’ai besoin de décider pour moi, avec moi, en fonction de mes besoins à moi, de ce que je veux faire de ma vie.

 

J’en ai marre de vivre en fonction des autres pour être aimé-e.

J’en ai marre de faire des courbettes pour acheter la paix ou ne pas être seul-e.

Je choisis de vivre, de vivre ma vie.

Je choisis de vivre mes sentiments, mes émotions, mes rêves, mes espoirs.

 

Je veux me vivre jusqu’au bout, tel-le que je suis.

Je me réserve le droit d’essayer, de me tromper, de recommencer, d’essayer encore et de réussir.

 

Pendant la transition, j’accepte ma souffrance, ma déception.

J’accepte mon insécurité, mon désespoir,  j’accepte ma colère contre les autres.

On ne m’avait rien promis.

 

J’accepte ma colère contre moi, de m’être si longtemps nié-e et oublié-e.

Je suis en sevrage, car je sais qu’avec le temps ces sentiments vont s’atténuer et disparaître, remplacés par le pardon. 

Je sais qu’avec le temps, mon cœur va guérir d’avoir mal aimé.

Et peut-être qu’avec le temps, j’oserai à nouveau tenter l’expérience d’aimer et d’être aimé-e.

 

Source: Nicole Charest (Petites douceurs pour le cœur)

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