“Un coup de barre et ça repart ! “

Plutôt vrai le fameux slogan publicitaire chocolaté,  même quand il s’agit de travail intellectuel. En effet, lorsque les muscles travaillent, la glycémie, c’est à dire le taux de glucose dans le sang, baisse et s’accompagne d’une sensation de fatigue. Il en va de même pour le cerveau…

Ce n’est pas moins de 20% de la consommation totale de glucose qui est destinée au cerveau. Les besoins seraient de 5mg par 100g de tissus cérébraux par minute soit 140g de glucose par jour. (source : Godoy DA, Neurocri/cal care 2010).

La bonne habitude pour le travail intellectuel : faire des pauses régulières, s’aérer, s’hydrater  et s’offrir un petit apport de sucre (en faisant attention aux excès ;-)).

Cependant , pour Holly Miller, psychobiologiste à  l’université de Valencienne, la baisse de glucose n’est pas la seule explication de la sensation de fatigue cérébrale. Il faut aussi prendre en compte une baisse normale de la motivation. Si le contexte fait relâcher la pression, la capacité à fournir l’effort en est diminuée : la réaction de stress s’atténue, le cerveau est alors moins stimulé, les taux de certaines hormones comme l’adrénaline et la dopamine baissent. C’est une illustration de ce fameux rôle positif du stress (lorsqu’il s’exerce dans des circonstances et des proportions adéquates).

Voir aussi le site clair et complet : www. lesucre.com

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